Journée du bon sens

Date et ancienneté de la journée mondiale du bon sens

La Journée du bon sens, célébrée chaque année le 4 novembre, est une initiative née au cours des années 2010, d’abord relayée sur les réseaux sociaux et dans les médias francophones.
Elle n’a pas été instituée par une organisation internationale, mais s’est imposée progressivement comme une journée symbolique de réflexion et d’humour lucide sur nos comportements collectifs et individuels.

Elle vise à rappeler, avec une touche d’ironie et de philosophie populaire, que le bon sens reste une valeur universelle, indispensable à la cohésion sociale, à la vie démocratique et à la simple humanité du quotidien.

Au fil des années, cette journée est devenue un prétexte à la réhabilitation de la pensée claire, de la logique simple et du discernement, dans un monde souvent saturé d’informations, de contradictions et d’émotions rapides.

Qui a créé cette journée ?

La Journée du bon sens ne provient pas d’une organisation officielle, mais de l’initiative citoyenne et médiatique.
L’expression est apparue pour la première fois dans plusieurs campagnes de sensibilisation à la rationalité, la prudence et l’esprit critique, notamment en France et au Canada.

Le 4 novembre a été retenu pour des raisons symboliques : un jour ordinaire, sans lien religieux, politique ou historique particulier, choisi pour représenter le retour à la simplicité et à la raison quotidienne.

Cette date se distingue des nombreuses journées “militantes” ou thématiques : elle ne cherche pas à promouvoir une cause, mais à rappeler les fondements du vivre ensemble — cohérence, respect, équilibre, réflexion avant réaction.

Dans quel but a-t-elle été créée ?

La Journée du bon sens a pour vocation de :

• Réhabiliter la réflexion, la nuance et la prudence dans les choix individuels et collectifs.

• Encourager la responsabilité citoyenne face à la désinformation, aux excès d’opinion et aux automatismes émotionnels.

• Promouvoir le dialogue raisonné, fondé sur les faits, la logique et le respect des autres points de vue.

• Rappeler que le bon sens est une forme de sagesse, issue de l’expérience, de la mémoire et de l’observation du réel.

Dans un monde dominé par la vitesse, la polarisation et les algorithmes, cette journée apparaît comme une pause de lucidité collective.

Le bon sens, une valeur intemporelle et universelle

Le bon sens n’est pas une science, mais une forme d’intelligence du réel, fondée sur l’équilibre entre la raison et l’intuition.
C’est la capacité à voir clair dans la complexité, à distinguer ce qui est juste, utile et cohérent.

Philosophes, écrivains et sociologues l’ont souvent évoqué :

• Descartes le définissait comme “la chose du monde la mieux partagée”.

• Voltaire y voyait “l’art de juger sainement des choses ordinaires”.

• Et dans la tradition populaire, le bon sens incarne la sagesse du quotidien, transmise par la parole, l’expérience et la prudence.

À l’heure des réseaux sociaux, des théories rapides et des excès d’opinion, le bon sens devient une vertu de résistance : celle du calme, de la mesure, du respect et de la pensée personnelle.

Le bon sens et la société contemporaine

La Journée du bon sens prend une résonance particulière à l’époque actuelle, marquée par :

• la surcharge d’informations et la difficulté à discerner le vrai du faux ;

• la crise de confiance envers les institutions et les médias ;

• la radicalisation des débats publics et numériques.

Elle invite à revenir à des principes simples :

• vérifier avant de partager,

• écouter avant de juger,

• réfléchir avant d’agir,

• et surtout, faire preuve d’humanité avant de réagir par impulsion.

Le bon sens, c’est aussi celui du respect mutuel, du dialogue constructif et du vivre ensemble raisonné, loin du cynisme et de la démagogie.

Que faire lors de la Journée du bon sens ?

• Prendre un moment pour observer le monde avec recul.

• Lire ou relire des penseurs qui ont célébré la raison et la sagesse populaire.

• Engager une conversation apaisée sur un sujet complexe, sans chercher à “avoir raison”.

• Enseigner aux plus jeunes l’importance de la vérification et de l’esprit critique.

• Pratiquer la sobriété d’opinion : parler moins, réfléchir plus.

Certains médias, écoles ou associations profitent de cette journée pour organiser des ateliers de discernement, des jeux de logique ou des rencontres citoyennes sur la pensée critique et la raison partagée.

Journées à ne pas confondre

• Le 13 novembre (Le 3 novembre pour la France) – Journée mondiale de la gentillesse : axée sur la bienveillance et l’altruisme.

Découvrez les autres journées mondiales du mois de novembre

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour accéder à la liste de toutes les journées mondiales du mois de novembre.

Découvrez d'autres articles sans lien avec la Journée du bon sens