Journée mondiale de rien du tout
Le 14 décembre, la Journée mondiale de rien du tout invite à ralentir, déconnecter et sourire face à la surenchère de journées mondiales.
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12/14/2025


Date et ancienneté
La Journée mondiale de rien du tout est célébrée le 14 décembre dans la plupart des calendriers francophones de journées insolites, qui la mentionnent explicitement à cette date.
Elle n’est pas une journée officielle reconnue par l’ONU : il s’agit d’une création humoristique, née de la prolifération des journées “de quelque chose” et popularisée par des chroniqueurs de radio, notamment sur France Inter avec une chronique d’Alexis Le Rossignol le 14 décembre 2018.
Le principe est simple : quand il n’y a “rien” de spécial à fêter, on décide d’en faire… la Journée mondiale de rien du tout. Des médias locaux, des blogs et même des organisations comme des mutuelles ou associations de santé relaient désormais cette date chaque année en France, en Suisse ou au Québec, insistant sur l’art de ne rien faire ou de ralentir.
Dans le monde anglophone, on trouve une journée cousine, International Nothing Day, fixée au 16 janvier, avec le même esprit de dérision envers les journées commémoratives.
On relève aussi, plus ponctuellement, des chroniques situant une “journée de rien du tout” au 4 août, mais ces variantes restent isolées par rapport au 14 décembre devenu la référence sur les sites de journées mondiales francophones.
Contexte actuel et futur de la journée
Si la Journée mondiale de rien du tout est née comme une blague, elle tombe aujourd’hui en plein dans les préoccupations contemporaines : surcharge mentale, hyper-connexion, difficulté à se reposer. Des articles récents, publiés notamment par des acteurs de la santé et du bien-être, utilisent le 14 décembre pour parler de burn-out, droit à la déconnexion et importance de “faire rien” pour se régénérer.
Dans le monde francophone, cette journée est reprise dans les calendriers de journées mondiales, sur des sites de médias locaux ou associatifs, mais aussi dans des communications d’entreprises qui cherchent un prétexte pour rappeler à leurs salariés qu’une pause est légitime.
On la voit aussi apparaître dans des chroniques humoristiques qui se moquent gentiment de l’inflation de “journées de quelque chose” : Journée mondiale ou internationale liée aux droits, à la santé, l'alimentation, l'environnement… jusqu’à saturer le calendrier et le cerveau de tout le monde.
Pour les années à venir, la Journée mondiale de rien du tout a toutes les chances de gagner encore en visibilité. Elle s’inscrit dans des tendances fortes : minimalisme, slow life, sobriété numérique, écologie personnelle. On peut imaginer qu’elle devienne un marqueur symbolique de la fin d’année : un jour pour ne plus se sentir obligé de tout célébrer, de tout optimiser, de tout partager – et simplement accepter qu’il est sain de ne rien faire, au moins un peu.




Comment célébrer la Journée mondiale du rien du tout ?
Célébrer la Journée mondiale de rien du tout le 14 décembre, c’est avant tout accepter de lever le pied. Pour un particulier, cela peut signifier bloquer une plage dans la journée où l’on ne programme rien : pas de rendez-vous, pas de tâches “productives”, pas d’objectifs. On coupe ou on éloigne le smartphone, on s’assoit, on observe, on rêve, on laisse l’ennui revenir sans culpabilité, comme le suggèrent plusieurs articles qui voient dans le “rien” un espace de créativité et de récupération.
Les entreprises peuvent jouer la carte de l’auto-dérision : messages internes rappelant qu’il n’y a “rien” à fêter mais qu’on en profite pour alléger l’agenda, annuler une réunion non indispensable, ou instaurer un créneau silencieux sans mails ni notifications. Les écoles, associations ou collectivités peuvent s’en servir pour parler de pression scolaire, charge mentale, hyper-stimulation numérique, en invitant les jeunes à expérimenter une pause, même courte.
Enfin, sur les réseaux sociaux, la journée se prête bien à l’humour : publier une image vide, un “post qui ne sert à rien”, une photo de soi à ne rien faire, ou simplement rappeler que l’on a le droit de décrocher. L’essentiel est de respecter l’esprit de la journée : aucune obligation, aucun rituel figé, juste la liberté de ne rien imposer… même à soi-même.
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