Journée mondiale du jardinage nu

Date : Premier samedi de mai

Date et ancienneté

La Journée mondiale du jardinage nu est célébrée chaque année le premier samedi du mois de mai. Lancée en 2005 par Mark Storey, éditeur du magazine Nude & Natural, et le militant permaculteur Jacob Gabriel, cette journée insolite s’est propagée à travers le monde, devenant un événement à la fois amusant, libérateur et profondément symbolique.

Qui a créé cette journée ?

La journée est née de l’envie de reconnecter l’homme à la nature dans sa plus grande simplicité. Pour ses fondateurs, se dénuder en jardinant n’a rien de provocateur : c’est un geste d’harmonie, de vulnérabilité assumée, mais aussi de rébellion douce face aux normes sociales et à l’hyperconsommation. Le jardin devient un espace de reconnexion primale, loin des artifices et des injonctions de performance.

Le mouvement a depuis été relayé par de nombreux passionnés de nature, de nudisme et d’écologie, qui y voient une manifestation joyeuse du lien entre le corps et la Terre.

Dans quel but a-t-elle été créée ?

Cette journée a pour objectif de célébrer le jardinage en tant qu’acte naturel, voire sacré. Elle incite à se libérer des tabous liés au corps, à retrouver une spontanéité désinhibée, et à expérimenter la nature sans écran, ni tissu, ni filtre.

Mais derrière son aspect insolite, le jardinage nu est aussi une invitation à cultiver la simplicité volontaire : pas besoin de gadgets, de tenues sophistiquées, ou d’accessoires. Il suffit d’un peu de terre, de lumière, de temps… et d’oser l’authenticité. En ce sens, cette journée porte en elle un discours écologique subtil, car elle célèbre le retour au corps naturel, libre de consommation.

Le jardin, miroir de notre nudité intérieure

Le jardinage nu, au-delà de l’anecdote, nous interroge sur notre rapport au corps, à la pudeur et à la nature. Dans un monde saturé d’images, de filtres et de représentations lisses, se mettre à nu dans un espace végétal devient un acte presque philosophique : celui de l’acceptation de soi, de la simplicité radicale.

C’est une manière de retrouver notre peau originelle, celle d’avant les conventions, dans une forme de dépouillement qui évoque à la fois la naissance et le retour aux sources. Le jardin devient alors le théâtre d’un rituel païen et intime, où l’on offre son corps à la terre, sans artifice, dans une posture d’humilité et de gratitude.

Ce lien charnel avec la terre, loin d’être trivial, convoque un vocabulaire sensoriel et archaïque : la fraîcheur de la rosée sur la peau, la texture poudreuse de la terre, la brise caressant les courbes. Jardiner nu, c’est réconcilier l’instinct et l’esthétique, retrouver le souffle vital dans un monde trop pressé. C’est aussi réaffirmer que notre nudité n’est ni honteuse ni étrangère à la nature — elle en est l’expression la plus honnête.

Que faire lors de la Journée mondiale du jardinage nu ?

• Essayer ! Si vous avez un jardin privé ou un coin de nature isolé, laissez tomber vos vêtements et ressentez la liberté du geste nu.

• Organiser un atelier de jardinage alternatif entre proches sensibilisés à l’idée, dans une ambiance bienveillante.

• Participer à un événement naturiste dans votre région (certains clubs ou associations proposent des sessions de jardinage collaboratif).

• Lire des textes ou écouter des podcasts sur la nudité, la nature et le rapport au corps.

• Réfléchir à son rapport personnel à la pudeur et au naturel, dans une démarche introspective.

• Partager des photos artistiques de nature et de jardin (sans nécessairement montrer de nudité) pour célébrer la beauté du corps libre et vivant.