Journée internationale de la lenteur

Date : Le 21 JUIN

Date et ancienneté de la journée de la lenteur

La Journée internationale de la lenteur est célébrée chaque année le 21 juin, le même jour que le solstice d’été dans l’hémisphère nord. Cette journée existe depuis 2001, année où elle a été lancée au Canada par le mouvement “The Slow Movement”, né en opposition à la culture de l’accélération permanente. Depuis, elle s’est diffusée progressivement en Europe, notamment en France, en Italie et en Allemagne.

Qui a créé cette journée ?

La journée est née à l’initiative de Carl Honoré, journaliste canadien et auteur du best-seller Eloge de la lenteur, qui a contribué à faire connaître la philosophie “slow” dans le monde entier. Le mouvement de la lenteur s’est d’abord développé autour du slow food, en réaction à la malbouffe et à l’uniformisation de l’alimentation, avant de s’étendre à d’autres sphères : slow travel, slow work, slow cities, slow life.

Cette journée n’est pas portée par une organisation unique, mais par un réseau informel d’artistes, de penseurs, d’entrepreneurs et de citoyens convaincus que ralentir, c’est résister.

Dans quel but a-t-elle été créée ?

La Journée mondiale de la lenteur a pour but de :

• Interroger notre rapport au temps, à la productivité et à la performance.

• Inviter chacun à ralentir, ne serait-ce qu’un jour, pour retrouver le goût de l’instant présent.

• Encourager des modes de vie plus doux, plus durables et plus humains.

• Dénoncer les effets délétères de l’hyperactivité, du stress chronique et de la course permanente.

• Redonner de la valeur à la qualité plutôt qu’à la quantité, dans notre travail, nos loisirs, nos relations, nos choix de consommation.

Dans un monde où “aller vite” est souvent glorifié, la lenteur devient un acte politique, poétique et profondément humain.

Ralentir pour mieux vivre : une philosophie de l’équilibre

La lenteur est parfois associée à la paresse ou à l’inefficacité. Pourtant, elle est une forme d’intelligence du temps, un art de choisir ses rythmes, ses priorités, son souffle. Dans une époque saturée d’urgence, ralentir c’est reprendre le contrôle de son attention, de sa respiration, de sa vie.

Le monde moderne célèbre l’instantanéité, les délais courts, le multitâche et les agendas surchargés. Mais à quel prix ? Burn-out, déconnexion de soi, perte de sens… La lenteur nous propose un autre modèle, fondé sur la pleine conscience, l’écoute intérieure, la connexion au vivant.

Les traditions orientales — yoga, méditation, qi gong — nous rappellent que le corps humain n’est pas fait pour vivre en mode accéléré permanent. Ralentir, c’est rééquilibrer ses chakras, retrouver le rythme de la nature, observer au lieu de consommer, contempler au lieu de courir.

C’est aussi créer un monde plus durable, où l’on privilégie la proximité, la sobriété, la circularité. Le temps long permet la maturation, la qualité, la transmission. Il nous rend plus créatifs, plus empathiques, plus libres.

Que faire lors de la Journée internationale de la lenteur ?

• S’accorder une journée sans montre, sans notifications, sans pression.

• Faire une balade lente en nature, sans but, juste pour le plaisir de marcher.

• Lire un livre, cuisiner sans hâte, écouter de la musique en silence, contempler un paysage.

• Participer à des ateliers slow : yoga, calligraphie, jardinage, méditation.

• Discuter avec ses proches, sans téléphone, sans précipitation, en savourant les silences.

• Interroger son quotidien : que puis-je ralentir dans ma vie ? Quels gestes automatiques puis-je remettre en question ?

• Partager son expérience de la lenteur sur les réseaux sociaux avec les hashtags #JournéeDeLaLenteur, #SlowLife ou #21JuinSlow.

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